U‌n livre passionnant sur la culpabilité d’avoir été un soldat allemand durant cette période. Des passages très difficiles écrits dans un style très intense. 


« Je n’ai pas été un nazi. Ce que je veux te raconter ne concerne ni des atrocités, ni un génocide. Je n’ai pas vu les camps de la mort et je ne suis pas qualifié pour en dire un seul mot. J’ai lu le livre de Primo Levi sur ce sujet, comme tout le monde. Sauf qu’en le lisant, nous, les Allemands, nous sommes obligés de penser : Nous avons commis cela ».

Longtemps, les questions posées par Callum à son grand- père allemand sur la guerre sont restées sans réponse.
Et, un jour, Meissner s’est décidé à raconter. Sa vie de soldat sur le front de l’Est, les débuts triomphants, l’esprit de corps, l’ivresse des batailles, et puis le froid, la faim, la misère. Et surtout l’année 1944 quand lui et ses camarades ont compris que la guerre était perdue ; que tout ce en quoi ils avaient cru, tout ce qui les faisait tenir, l’appartenance à une nation, l’espoir d’une guerre rapide, les rêves de retour, tout était en train de s’écrouler ; que dans la déroute, les hommes ne sont plus des hommes ; que le désespoir vous fait accomplir le pire et que rien, jamais, ne permettra d’expier la faute de tout un peuple.


Lauréat du Dayton Literary Peace Prize, un court roman stupéfiant d’intensité, un texte riche, souvent dérangeant, sur un passé qui n’en finit pas de résonner.

Remisé dans un grenier depuis quarante ans, ce manuscrit constitue un témoignage historique de première importance sur l’univers concentrationnaire et les détenus.

    Carl Schrade a en effet passé onze ans dans les différents camps de concentration du régime nazi. Arrêté en 1934 à la sortie d’un déjeuner pour quelques propos critiques lancés à table, ce jeune commerçant suisse décrit avec une précision extraordinaire la vie quotidienne des détenus et de leurs geôliers. Travaux épuisants, humiliations, crimes gratuits mais aussi épidémies, maladies, rapports humains réduits le plus souvent à la brutalité et à la violence. 

Ce livre de Thomas Muggenthaler relate le parcours de 14 déportés au camp de Flossenbürg, dont Clément Meis et Paul Beschet.

Christian Desseaux a 14 ans quand la guerre éclate. La débâcle de 1940 le conduit jusqu’à Dunkerque d’où il parvient à rentrer à bicyclette à son domicile de Compiègne. Malgré son jeune âge, il n’accepte pas la défaite ni la capitulation, encore moins la collaboration avec l’ennemi. Il entre dans la Résistance au tout début 1943.

Trahi par des espions qui ont infiltré le réseau, il est arrêté par la Gestapo à l’âge de 17 ans. Il sera déporté à Buchenwald puis travaillera dans le tristement célèbre tunnel de Dora où les Allemands fabriquent le V1 et le V2.

Simone Michel-Lévy est une résistante française née le 19 janvier 1906 à Chaussin dans le Jura et pendue le 13 avril 1945 au camp de Flossenbürg en Bavière.

Elle est l’une des six femmes faites compagnons de la Libération par le Général de Gaulle. Ses pseudonymes étaient nombreux : Emma, Françoise, Madame Royale, Mademoiselle Flaubert, Madame Bertrand.

Cette BD, parue en janvier dernier a été réalisée par l’auteur Catherine Valenti et le dessinateur Claude Plumail et nous conte l’histoire de cette héroïne.

August Fruythof a quitté cette terre le 6 juillet 1985 à l’âge de 78 ans. Son livre, dont il avait suivi avec enthousiasme la traduction française, n’a paru que trois mois plus tard…La mort a fini par avoir raison de cet homme qui surmonta tant de périls par amour de son pays, la Belgique.

Arrêté par trahison, mis au secret, torturé, enchaîné dans une cage puis envoyé dans l’épouvantable camp de Flossenbürg, il nous raconte, en style direct, cet enfer.

En Bretagne ce sont environ 4 000 déportés dans les cinq départements dont approximativement 500 femmes et une cinquantaine d’enfants de moins de 15 ans. Parmi eux, 1 850 environ auraient succombé. Aujourd’hui Isabelle Le Boulanger s’attache à la parole des descendants de déportés. Ces témoignages sont la transmission de la mémoire de la déportation des intéressés à leurs enfants ainsi que de l’impact du traumatisme sur la vie du déporté et ses effets transgénérationnels.

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